Prévenir reste le moyen le plus efficace de lutter contre la maladie. La prévention s’organise autours des activités suivantes :

• former des agents de santé communautaire, du personnel sanitaires, des tradipractiens et des matrones
• développer et mettre en place de programmes d’information et d’éducation à l’intention de la communauté
• soutenir les services de santé primaire pour les aider à prendre en charge les patients
• faciliter l’accès aux soins primaires aux populations les plus éloignées géographiquement
• rendre accessible et disponibles les produits nécessaires aux soins primaires
• lutter contre la malnutrition en distribuant des compléments alimentaires (spiruline)

La prévention va nécessairement conduire à la détection des cas de noma qu’il faut alors prendre en charge. La prise en charge s’articule autours de :

• soins pré-post opératoires
• l’organisation des missions chirurgicales
• l’organisation du transport et accompagnement des enfants
• l’organisation et la mise en place de la rééducation des patients
• la formation professionnelle des enfants réparés du noma
• soutient aux victimes et familles (aides au logement, à l’élevage etc.)

Les acteurs de terrains engagés dans la lutte contre le noma, résolus à s’unir pour augmenter leurs chances d’éliminer ce fléau ont collaboré à :

• l’élaboration d’outils de prévention de suivi des patients communs
• faire reconnaître le noma comme marqueur de pauvreté le Conseil des droits de l’homme
• exercer un pied de levier sur les gouvernements afin qu’ils s’engagent à lutter contre les facteurs  favorisant l’apparition du noma
• la publication et l’élaboration de protocoles de prise en charge du noma et  de manuels
• la mobilisation et la sensibilisation de l’opinion publique
• l’organisation en 08 d’un « Noma Day »

Promouvoir la recherche étiologique et la surveillance épidémiologique pour :

• identifier les causes de la maladie
• savoir combien sont atteints, combien sont en risque de l’être. afin de mieux cibler les actions