Association burkinabée à but non lucratif crée en 1994 par le Dr ZALA Lassara
à la demande d’Edmond Kaiser et de Sentinelles
Etre un homme aujourd’hui, cela signifie se sentir responsable de la souffrance des autres. Au commencement, toujours par le tout petit bout. Du petit bout naîtra l’étoile, et de l’étoile naîtra une constellation. Edmond Kaiser
Association burkinabée à but non lucratif crée en 1994 par le Dr ZALA Lassara
à la demande d’Edmond Kaiser et de Sentinelles
BP 267
Ouahigouya Burkina Faso
Tél : +226 40 55 49 00
cmcpp123@gmail.com
http://association.persis.free.fr
Dr Lassara ZALA
Aïssata ZALA
Sensibilisation
Formation
Détection
Prise en charge
Lutte contre la malnutrition
Persis Burkina qui veut dire « Lueur de vie » en burkinabé a été créée en 1994 à la demande de Monsieur Edmond Kaiser, fondateur de Terre des Hommes et de Sentinelles, en Suisse. La lutte contre le noma occupe un rôle prépondérant au sein de l’association qui mène ses activités en zones rurales comme urbaines sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso. Elle a pour but d’améliorer les conditions de vie des couches les plus défavorisées, en ville comme en campagne dans les domaines de la santé, l’éducation, la formation professionnelle, la réinsertion sociale.
Grâce au soutien de ses partenaires du Nord, Persis Burkina a construit, équipé et ouvert un centre pédiatrique à caractère social à Ouahigouya, dans la province du Yatenga, depuis le 13 octobre 2004. Il est dirigé par le Dr Zala , qui après avoir obtenu son diplôme de médecine pédiatrique à Reims (FR), a été pendant plus de 17 années consécutives le médecin-Chef du service pédiatrique du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Ouahigouya. Il est assisté par son épouse Mme Zala qui veille au bon fonctionnement administratif du centre. Ensemble, ils ont façonné une structure à leur image, mettant en œuvre une médecine plus humaine, plus accueillante pour les familles, respectueuse du droit des familles, du droit des malades et du droit des enfants.
Les enfants et adultes atteints de noma sont accueillis dans le centre, où ils sont pris en charge à travers des soins médicaux et un suivi adapté en physiothérapie lorsque les séquelles limitent ou bloquent l’ouverture buccale, entravant ainsi les fonctions vitales d’alimentation.
Considérant l’enfant dans son ensemble, lors de nos suivis, des conseils en soins, nutrition et hygiène sont dispensés; les familles sont informées sur les problématiques de santé sociale.
Le suivi social est important pour renforcer les mesures d’hygiène, de renutrition, de physiothérapie de l’enfant qui sont assurées par un membre de la famille une fois rentré au village. Cet accompagnement individualisé, réalisé au Centre d’accueil et lors de visites régulièrement effectuées à domicile, permet de s’assurer du bon état de santé de l’enfant et d’ajuster la prise en charge si nécessaire.
Sur le plan de la sensibilisation, il s’agit d’informer et de former les agents du milieu médical, pour leur permettre de diagnostiquer la maladie, agir adéquatement et référer rapidement le malade à une structure compétente. Des séances collectives d’information sont aussi organisées dans les villages pour toucher plus largement la population, les autorités coutumières et traditionnelles.
Les blocs opératoires bien équipés permettent d’organiser régulièrement des missions chirurgicales maxillo-faciales auxquelles participent tant des médecins étrangers que burkinabés. Il est ainsi possible d’opérer sur place des enfants atteints de séquelles du noma.
Le suivi social permet de soutenir les familles avec des aides alimentaires (distribution de sacs de mil) et économiques (prêt ou don pour une activité génératrice de revenu). Les jeunes et leurs parents sont orientés vers des formations scolaires et professionnelles.